27 juillet, 2014

Les petits cols du Pays Basque…

C’est avec un brin d'ironie que  j’évoque ce futur raid qui me fera  tutoyer les fameux « petits cols » de cette aimable région.  Vingt-neuf mini-cols qui s’étagent entre 200 et 1300 mètres, avec des pentes côtoyant parfois les 20%, que j’escaladerai entre le 23 et le 28 août prochain…
Leurs noms chantent déjà dans ma tête : Col d’Haltza 700 / Col d’Haritzcurutche 1000 / Col de Burdincurutcheta 1100 / Col de Sourza 1100 / Col d’Irau 1000 / Col d’Asquéta 900 / Col d’Arthé 900 / Col de Gamia 300 / Col d’Askonzabal 500 / Col d’Osquich 400 / Pas de Roland 200 / Col Pinodiétako 200 / Col D’otxondo 500 / Col d’Izpéguy 672 / Col de Lizarrieta 450 / Col d’Ibardin 350 / Col de Saint-Ignace 200 / Col d’Haltza  700 / Col d’Haritzcuruche 700 / Col de Burdincurutcheta 1100  / Col d’Héguichouria 1300 / Col d’Irati 1300 / Col d’Iratzabéleta 1200 / Col d’Arhansus 1000 / Col Burdin-Olatzé 900 / Col  Inharpu 1000 / Col d’Apanice 1000 / Col de Landerre 1000 / Roncesvalles 1000
 
Belles parties de grimpette en perspective : ça va chauffer !... Mais ici, dans ces paysages à la fois  paisibles et sublimes, on oubliera la fatigue pour savourer le bonheur de la route en toute liberté !

 

 
Pour en savoir plus sur les itinéraires, actionnez les liens suivants :
 


Et à mon retour, foison d’images et de souvenirs sur ce blog... Si vous le vélo bien !

23 octobre, 2013

En revenant de Sète...

En rentrant de Sète où j'ai fini par m'échouer après six jours de piste le long du Canal de Garonne puis du Canal du Midi, une ritournelle trotte dans ma tête : Platanes, platanes, platanes!... Platanes et encore platanes, au bord de l'eau...
 
Il est vrai que le  cheminement est monotone au long de ces berges et sous ces feuillages qui masquent tous paysages... Et puis la pluie, les platitudes et les lignes droites interminables et vides, on s'en lasse vite...
 
Après le Seuil de Naurouze, au sud-est de Toulouse, les berges du canal prennent l'aspect de pistes et la progression devient laborieuse sinon problématique: boue, ornières, racines, pierres... C'est la galère qui m'incite à quitter la piste pour terminer mon périple par la route...

Quelques beaux clins d'oeils aux alentours de Carcassonne, Béziers, Agde et enfin Sète dont je retrouve avec bonheur les façades ensoleillées du chenal et du port.
Bon: j'ai voulu le faire et je l'ai fait, mais franchement, je ne recommanderai pas ce périple à mes copains... Ou alors à VTT !


 

27 août, 2013

Canal + canal = Canal !

Oui, je vais le faire, le "Laruscade/Sète" par les pistes cyclables longeant le Canal de Garonne puis le Canal du Midi... Départ début octobre pour un raid de 550 kilomètres environ, qui me conduira, d'abord par monts et par vaux, de Laruscade à Castets-en-Dorthe, exutoire du "Canal des Deux-Mers" dans la Garonne, puis sur ses rives de platitude jusqu'à Sète...


Au passage, halte à Sauveterre-de-Guyenne, sur la piste Lapébie, à Buzet-sur-Baïse, à Agen sur le deuxième plus grand Pont Canal de France, à Moissac pour ses fameux chasselas et le cloître de son abbaye, à Toulouse, cité des violettes, cité rose de Nougaro, cité des pastels et porte du Pays de Cocagne...
Puis, paressant sous les ombrages des platanes, je dirigerai mes roues vers le Seuil de Naurouze, lieu  mythique et historique veillé par la stèle érigée là en mémoire de Paul Riquet, ingénieux concepteur du canal, je dégusterai un cassoulet à Castelnaudary et je verrai les tours de Carcassonne "se profiler à l'horizon de Barbeira"...
 
J'irai, comme "le fou chantant", vers les terres rouges de l'Hérault où, peu avant Béziers, j'emmènerai mes roues tutoyer le sommet de l'Oppidum d'Ensérune d'où l'on a une vue stupéfiante sur le fameux "champ circulaire" et sur la fougueuse bitterroise que traverse un somptueux pont canal..
Enfin je reverrai avec plaisir Agde, « perle noire de la Méditerranée » à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, et porte de l'étang de Thau où le canal du Midi se termine, à la pointe des Onglous...
 
Et, après une ultime chevauchée en plein milieu du "grand bleu", entre lac et mer, je m'échouerai enfin  sur le port de Sète, cité chantée par Brassens où,  du haut de son Cimetière Marin, Paul Valéry toise la mer émeraude palpitant à ses pieds...
Et le lendemain, après une escalade matinale du Mont Saint-Clair, retour à Laruscade les doigts en éventail et en... train !
Hé!... Au fait... J'emporte mon maillot de bain: il y za pleins de piscines sur mon parcours et en octobre, la Méditerranée, c'est super!
Pour consulter les étapes cliquez sur les numéros
1, 2, 3, 4, 5, 6

16 juillet, 2013

L'Auvergne de puys en puys...

Au creux de la gorge étroite où coule la Dordogne, Le Mont-Dore sommeille. Sous la grisaille de cette fin du mois de juin, ses rues sont quasiment vides... Qu'à cela ne tienne: voiture garée, vélos en ordre de bataille et sacs au dos, nous  nous élançons en direction de Murat le Quaire, La Queille, Rochefort, Pontgibaud, Saint-Ours... Premier baptême du feu : ça grimpe sec, mais pas longtemps : Claude apprécie !... Nous voici à Saint-Ours où Fred, passionné et féru de course à pied nous accueille dans sa maison de bois pour une soirée conviviale autour d'une truffade maison.

Lendemain gris : nous entrons dans le vif du sujet par le Col de la Nugère, enchaînons avec le Col des Goules : Claude aime !... Voici maintenant, après une longue descente, le Col de Ceyssat, 11%, qui donne accès au Puy de Dôme. Une rapide grimpette à pied par le sentier des Muletiers nous amène au sommet : vue imprenable sur les puys et Clermont-Ferrand, à nos pieds, sous la bruine : dommage !
Après nous être restaurés à l'auberge, nous enchaînons plusieurs côtes sévères puis le Col de la Moreno (Claude souffle !), et nous voici à Fohet, chez Véronique, Mathieu et le petit Pierrot qui babille. Encore un accueil chaleureux  autour d'une table conviviale et une nuit réparatrice...

Au programme du lendemain, après la côte de la Pierre Dressée, le Col de Guéry escaladé au milieu d'une véritable "forêt noire" et sous la grisaille (Claude halète !), ne dépare pas parmi les nombreuses bosses escaladées, dont celle de Saulzet-le-Froid... Passage non loin des Roches Tuilières et Sanadoire, le long du lac de Guéry (il bruine de plus en plus !) et longue descente en direction du Mont-Dore où nous nous restaurons (Claude soupire !).
Après le repas au chaud, c'est l'ascension du Col de la Croix-Morand (9 % dès le pied ) : Claude déclare forfait et m'ouvre la route en voiture. Descente périlleuse sous la bourrasque en direction de Moneaux où Dominique nous accueille avec chaleur dans sa petite maison. Soirée festive et chaleureuse...

Le lendemain, je repars seul en direction de Murol où Claude me rejoindra en voiture. Ascension du col de la Croix Saint-Robert puis grand périple sur le plateau en direction du Vernet-Sainte-Marguerite et longue descente sous le soleil vers Saint-Nectaire nichée au creux de la vallée. Après une halte ravito, attaque de deux "petits cols" puis longue descente vers Besse : claude abdique : il ne veut pas affronter les 11% de Super-Besse et retourne à vélo à Murol où il récupère sa voiture et me rejoint en haut de las évère rampe conduisant à la station... Il pleut fort.

Après la nuit réparatrice au centre FOL, voici le beau temps : plein feux sur les montagnes ! Au loin miroitent les neiges du Sancy. Claude retourne en voiture au Mont-Dore : il me rejoindra du côté de La Bourboule... Je m'élance donc seul pour la dernière étape, franchis d'un coup de mollet le Col de la Geneste puis me dirige vers le Col de Vendeix où Claude peine, à mi pente : 9%, c'est dur !... Nous nous acheminons alors vers le Mont-Dore, puis vers le pied du Sancy: encore du 10% : Claude souffre, mais ne renonce pas. Le temps est splendide : ç'aurait été balloot de ne pas le faire !...

En bas, le Mont-dore se prélasse au soleil: descente rapide et ouf ! le but est atteint !... Bravo Claude, nous l'avons fait !... Et merci : c'était un vrai régal !

21 avril, 2013

Oui à l'Auvergne !

Le tour des volcans d’auvergne, il y a longtemps que cette idée me trottait dans la tête… Si tout va bien, le périple sera réalisé fin juin en compagnie de l’ami Claude qui connait déjà un peu la région, …
Au départ du Mont Dore, nous nous dirigerons d’abord vers le nord, par le Col de Saint-Laurent, Murat-le-Quaire, Laqueuille dont nous espérons déguster le fromage réputé…
Ensuite, ce sera Saint-Ours, le Col de la Nugère, Chanat-la-Mouteyre, le Col des Goules, Puy Pariou où nous ferons de la marche à pied,  le Col de Ceyssat d’où nous comptons nous rendre au sommet du Puy de Dôme, puis le  Col de la Morèno avec une arrivée à  Aydat…
Après ces premiers hors d’œuvre, le Col de la Ventouse nous conduira vers  Nébouzat, Saint-Bonnet-Prés-Orcival, Saulzet-le-Froid, Saint-Nectaire (encore du fromage !) pour une étape magique à Chambon-sur-Lac !
Enfin dans les derniers jours, ce sera le plat de résistance et le dessert avec le Col de la Croix-Saint-Hubert, le passage au bord du lac Pavin et l’arrivée à Super Besse où, dit-on ça grimpe sec !... Mais nous ne sommes pas des bleus (Ah ! Ah ! Ah ! ), et remettrons cela le lendemain avec une ascension des « petits cols » de Couhay (1600 m !) et du Puy de Sancy (1800m),  avant un détour par La Bourboule et un retour au  Mont Dore…
Pour visualiser les étapes, actionnez les liens ci-dessous et, si vous pédalez dans le coin, pourquoi pas nous rejoindre sur la route et partager un peu de notre aventure ?
Attention, nous sommes déjà bouillants comme des volcans ! À tchao ! Pédalez bien ! Mettez votre casque et que le vent vous pousse dans le dos !

28 août, 2012

France, je t’ai joué un bon Tour !

Ça y est, je l’ai fait !... Au long des trois séquences estivales de 2010, 2011 et 2012, 6120 km ont été accomplis, 80 cols franchis, 40 départements traversés, et des milliers de rivières passées sur des passerelles, des ponts, des viaducs… France, j’ai côtoyé tes paysages sans cesse renouvelés, parcouru tes plaines et tes landes, traversé tes forêts et tes marécages, escaladé tes collines et tes montagnes, chevauché tes croupes et tes plateaux, longé tes rivages sablonneux, tes côtes rocheuses, crayeuses, marécageuses…
Mes roues ont caressé tes grandes artères macadamisées, tes routes traversières, tes voies secrètes, tes pistes ou tes chemins, de la Gironde aux Landes, Au Pays Basque et à l’Ariège d’abord… Puis, laissant les Pyrénées derrière moi, j’ai découvert la Cerdagne, le Languedoc-Roussillon, La Provence et ses superbes montagnes des Maures et de l’Estérel avec une mention particulière aux Alpilles et à Sainte-Victoire… Et toujours la « grande bleue » à mes pieds avec ses rivages enchanteurs et colorés, sas lagunes et ses marais salants, ses plages de sable fin ou de galets, ses côtes escarpées parsemées d’îles mystérieuses…
Tes rubans bitumeux m’ont ensuite convié à traverser les Alpes, le Jura, les Vosges où tu m’as dévoilé les paysages vertigineux du Col de Vars, du Galibier et du Télégraphe, les panoramas surprenants du Jura, tout en douceur et en verdure, les perspectives étranges de la Route des Crêtes des Vosges, montagne froide et noire, et les vues imprenables de la Plaine d’Alsace avec sa ligne de crêtes bleues à l’Ouest, et sa barre de cimes sombres de la Forêt Noire, outre Rhin… Ensuite tu m’as dévoilé les plateaux immenses de Lorraine, où l’horizon se perd à l’infini, la plaine de Champagne que la route divise, en direction d’Épernay, entre plaine céréalière d’une platitude infinie et vignobles parant la Montagne de Reims de leurs atours veloutés… Plus loin, tu m’as montré les Ardennes, terres de sang et de larmes, fortes collines, mamelons et plateaux entrecoupés de profondes vallées vers lesquelles on se précipite vertigineusement, et dont on escalade ensuite les pentes à la vitesse d’un escargot, tant elles sont abruptes !...
Puis ce fut le Nord, le Plat Pays où les gens « ont dans les yeux le soleil qu’ils n’ont pas dehors », la Picardie, pays des villages de briques rouges, des beffrois majestueux et de la bière… Pays des pommes de terre, des betteraves à sucre, des emblavures et des linières qui jettent sur les platitudes leur insolite mante vert-jaune… Après Calais, mention particulière au Mont d’Hubert d’où l’on découvre les falaises d’Angleterre après une grimpette sévère, voici le Boulonnais et ses falaises abruptes que viennent tempérer les grands espaces maritimes de la Baie de Somme où le ciel et la mer se mélangent dans une palette de tons allant du vert soutenu au bleu le plus pur….
Et voici le pays de Caux et ses « valleuses », vallées encaissées qui entaillent le plateau crayeux et au fonds desquelles se tapissent villages et villes de pêcheurs, qu’on atteint ou d’où l’on s’extrait par de très longues côtes de plusieurs kilomètres dont la pente varie entre 7 et 17 % !…
Clin d’œil obligatoire à Étretat et son arche, puis voici l’embouchure de la Seine et ses marécages, le Calvados fleurant bon le cidre et les surprenants paysages de la « Suisse Normande », la Baie du Mont Saint-Michel et ses prairies saumâtres… Adieu Normandie, bonjour Bretagne !...
Ici, ce ne sont qu’escarpements rocheux depuis Saint-Malo où la statue de Surcouf veille sur la cité du haut de ses imprenables murailles, jusqu’à Morlaix en passant par le Cap Fréhel paré de ses landes sauvages où dominent les tons de rose et de jaune, Saint-Brieuc et sa baie, Le Val-André, Guingamp, Belle-Isle-en-Terre…
Voici les Monts d’Arrée et le Roc Trévezel sur la route de Quimper, paysages sauvages et surprenants du Massif Armoricain que l’on parcourt d’unœil enchanté, mais les jambes lourdes car jamais la Bretagne ne nous aura parue aussi pentue !... Succession de rias vers Concarneau, Pont-Aven, Guidel, Lorient, Étel, Auray, Vannes, La Roche-Bernard : autant dire que les« montagnes russes » restent encore à l’ordre du jour !...
Enfin, c’est le retour des grands espaces plats après le franchissement du Val de Loire : étangs, prairies marines et antiques « bourrines », hameaux de pêcheurs du Marais Vendéen qui déroule ses paysages « camarguais » à l’infini…
On flirte vite avec l’Ile de Ré et son majestueux Phare des Baleines, La Rochelle et ses tours, Rochefort et sa Corderie Royale : adieu la Charente-Maritime…
Et bonjour le Pays Blayais voisin qu’on abordera, depuis Royan, en suivant les rives tourmentées de l’Estuaire de la Gironde : veux rentrer maison !... Les copains sont là, sur la route, après l’ultime ascension de la redoutable côte de Saint-Thomas-de-Conac qui vaut bien un verre de Pineau avant l’ultime coup de collier qui me ramènera à Laruscade, assoiffé mais les yeux et le cœur emplis de la lumière des nombreuses et chaleureuses rencontres !

Mon Tour de France : Images fortes.

Raid Atlantide:
Parmi les images fortes qui me reviennent en mémoire, le départ en compagnie des copains, le 10 juin 2010, jusqu’au bac de Blaye ; l’arrivée en fanfare à Azur, dans les Landes ; l’accueil chaleureux des basques de La Bastide-Clairence ; les étapes Luz-Saint-Sauveur/Arreau et Arreau/Saint-Béat (Tourmalet, Aspin, Peyresourde, Portillon) ; L’ascension du Col d’Agnès et la vue imprenable sur les Pyrénées ariégeoises ; l’étape Foix/Toulouse à travers les villages de briques roses…


 
Raid Tramontane :
Le départ de Foix, le 22 juin 201 et l’ascension du Col de Puymorens dans la grisaille glaciale ; la descente ensoleillée vers la sauvage Cerdagne et Ur ; l’étape Perpignan/Port-la-Nouvelle en compagnie de Jean-Paul Mestre, ex-coureur à pied de renom ; la traversée de la Camargue sur les digues de mer ; la Provence : Istres, Mireille et la « Mer de Berre » ; Aix-en-Provence, ville des fontaines, son marché et la route de Cézanne vers Sainte-Victoire ; la descente dans les gorges d’Ollioules ; les routes de montagne des Maures et de l’Esterel, bordées de chênes-lièges ; l’arrivée à Cannes et la baignade sur la Croisette où j’ai rencontré Dominique, le Toulousain ; l’ascension du Col du Galibier… La traversée des hauts-plateaux du Jura et la descente de la vallée du Doubs ; l’arrivée à Collonges-Fort-l’Ecluse chez Mathias et Sylvia, après l’ascension du col de Croix-Biche d’où l’on découvre le Jet d’Eau du Lac de Genève ; La fête du 13 juillet à Dannemarie ; l’étape de la Route des Crêtes des Vosges (16 cols en enfilade) ; l’arrivée devant la somptueuse et impressionnante cathédrale de Strasbourg ; la fête avec les Alsaciens de Volgelsheim…
 
Raid Armorique :
Le départ de Volgelsheim, le 16 juillet 2012 ; la vision du Rocher de Dabo, en plein ciel dans les Vosges ; La visite de Metz « by night » en compagnie de « Coline la fouine » et de sa famille; le cheminement sur le plateau Lorrain aux horizons infinis ; le détour par le moulin de Valmy, victoire historique de la Première République ; la Champagne, la cathédrale de Reims et le… champagne ; la traversée des Ardennes et le Mémorial des Basques, à Craonne, devant le Chemin des Dames ; l’arrivée à Laon par une improbable route pavée très pentue ; les maisons de brique rouge du Plat Pays, ses églises massives, ses beffrois surprenants comme celui de Lille, Dunkerque ou Calais où m’attendent les six Bourgeois de bronze réalisés par Rodin ; La halte au Mont d’Hubert d’où l’on découvre les falaises anglaises ; la séquence « kayak de mer » à Boulogne sur Mer… La traversée du plateau crayeux Picard et Normand avec ses linières, ses « valleuses » et ses falaises comme celles d’Étretat ; le bocage normand et sa « Petite Suisse »…

La promenade en baie d’Avranches, au crépuscule, avec le Mont Saint-Michel en toile de fonds… Saint-Malo, Surcouf le Cap Fréhel et ses landes toutes de rose et de jaune parées… L’ascension du Roc Trévezel, deuxième sommet des monts d’Arrée dans le Massif Armoricain… Concarneau et son bac « Le Gouverneur »… La ria d’Étel et la « maison bleue » de Saint-Cado… La bourrine du Bois Juquaud, près de Saint-Hilaire de Riez, en Vendée… L’ascension du Phare des Baleines de l’Ile de Ré et le camping à la ferme dans les marais d’Yves !... La dégustation d’huitres au village ostréicole de Marennes… Le départ de Royan vers Meschers, Talmont, Saint-Thomas de Conac où me rejoignent les copains de club… L’arrivée à Laruscade où m’attend un chaleureux comité d’accueil et… Maryse !

27 août, 2012

Mon Tour de France : les bilans...


Bilan technique :
En 6120 km, 12 crevaisons (11 en 2010 et en 8 jours ; une seule en 2011 et en 2012). 1 chute en 2011 à 5 km du but. 1 réparation garde-boue remorque et 1 réglage dérailleur en 2010. 1 remplacement axe pédalier, chaîne, roue libre, câbles et patins de freins, en 2012. Les deux pneus ont fait le tour, mais sont usés (à l’arrière notamment).

La béquille de remorque est légèrement faussée à cause des espagnoles en folie rencontrées à Cannes en 2011… En 2010, le sac de remorque pesait 16 kilos, en 2011, 14, en 2012, 12 : un amaigrissement très apprécié dans les bosses !...
 
Un T-shirt perdu en 2011 ; une chaussette et un cadenas en 2012…Merci : à mes feux clignotants automatiques à l’avant et à l’arrière ; à mon rétroviseur (l’arme absolue !) ; à mes équipements d’hiver (collant, veste, gants longs) : 4°C au sommet du Tourmalet, dans certaines vallées des Alpes, de bon matin, et à Sainte-Marie-aux-Mines dans les Vosges ; à mes blocages antivol et à mon antivol spirale ; à mon indicateur de pente… à ma remorque mono-roue qui n’a pas faibli… à mon GPS, parfois farceur !

Bilan physique :
Tests d’effort et électro cardiogramme positifs avant le départ et au retour en 2010, 2011 et 2012. Poids stable. Accoutumance à la charge de travail (environ 100 km/jour) au bout de quatre jours de route. Aucun ennui musculaire ou tendineux. La plus forte consommation de boisson (eau !) : 16 bidons au cours de l’étape Port-la-Nouvelle/Pinet (86 km, mais 43° à Narbonne-Plage !). Sommeil profond : maximum 6 heures par nuit.
 



Avatars et difficultés : En 2010, 10 jours de pluie consécutifs et ininterrompus entre Blaye et Luz Saint-Sauveur !... Marche à pied dans les « petits cols du Pays Basque » (passages à 22% !). Descente verglacée du col du Tourmalet (20 cm de neige au sommet !) et glaciale du col d’Aspin (arrêt forcé à cause du froid !).
En 2011 : argent perdu (500 euros !) sur la piste longeant le Canal de la Robine entre Port-la-Nouvelle et Narbonne ; ascension du Galibier dans la tempête de vent (route coupée 3 jours plus tard pour 250 cyclistes de l’étape pré-Tour…).

 
En 2012 : Passage éprouvant des derniers cols des Vosges (vent violent)… Quatre jours de vent glacial et de face sur le plateau Lorrain ; marche à pied à Laon (voie pavée 12%), à Cassel (idem !), en Picardie, Normandie, Bretagne (passages à 13, 14, 17% !).
Traversée très « physique » de la Picardie (les « valleuses »), Normandie (la Suisse Normande) et Bretagne (le Massif Armoricain) : ce n’est pas du tout plat !
 

26 août, 2012

Un GPS, ça trompe énormément !

En 2010 et 2011, je n’utilisais pas de GPS… Mais en 2012, j’ai gouté aux joies et aux malices de cet outil au demeurant fort utile à la navigation… si l’on ne reste pas le nez collé sur l’écran, ce qui pourrait occasionner bien des déboires !... Parmi les facéties de cet engin, celle de vous tracer des itinéraires improbables comme durant le Raid Armagnac (Gers) où la petite route se transforme en chemin de terre, puis en chemin herbeux entre deux haies, et finalement en voie romaine faite de gros blocs de pierre à flanc de colline, où il convient de marcher à pied !... Ne perdons pas le nord et faisons… confiance à la machine : soudain, la voie empierrée débouche sur une route : ouf ! C’est de nouveau la civilisation !

 
Même topo cet été à l’entrée de Laon : sous prétexte de raccourci, le GPS me trace un itinéraire qui emprunte l’ancienne route pavée, fort pentue que… je gravis à pied pour cause de 12% de pente !… Mais l’engin farceur ne s’arrête pas là : quelques minutes plus tard, il me fera quitter la ville, sous le même prétexte, par un chemin de terre, puis une venelle pavée vertigineuse que je descends « sur les freins » en tressautant comme un cabri !
 
Rebelote à l’arrivée à Cassel où je m’arrache les mollets dans un raccourci d’enfer, pavé comme il se doit !... En vue d’Hazebrouck, je roule paisiblement sur la piste cyclable qui longe la grand route… Soudain, plus de piste cyclable et la route se transforme en voie express à 2x2 voies pendant un petit kilomètre… Que faire ? Je roule sur la bande d’arrêt d’urgence… Mais les gendarmes m’attendent au virage : bilan, une « prune » (c’est la première à vélo !), « pour avoir circulé sur une voie rapide interdite aux vélos » !... -Comment fais-je pour rallier Hazebrouck ? -Ah ! Mais à partir d’ici, la route redevient… normale : pas de problème pour y rouler à vélo… Parfois, si j’avais un couteau !...

 
Nouvelle mystification après la traversée de la Seine à Quilleboeuf : l’itinéraire tracé me conduit au milieu du… Marais Vernier !... Où est la prochaine maison ? Où est la route ? Après avoir arpenté un bon kilomètre de chemin ultra boueux et bloqué roues et freins par des kilos de boue, je renoue avec l’asphalte : sauvé !... Je passe le vélo au lave-vaisselle !
Mais ce bougre d’engin ne renonce jamais à faire « pour le mieux » : je me tire de Cayeux-sur-Mer par une ruelle à 18% qui se termine par… un escalier !... Bonjour l’escalade !... Plus loin, ce seront d’improbables routes traversières où l’on pratique aisément la marche à pied… ou la descente en rappel !... Enfin, dans le Marais Vendéen, mon radar farceur évite soigneusement de me guider vers… Yves, où je voulais passer à tout prix et, lorsque je veux l’y contraindre, il rend son tablier : batterie faible !... Incroyable mais vrai !... Ceci dit, dans la grande majorité des cas, il me mène pile poil devant la porte de mes hôtes : je sonne, et c’est le voisin qui ouvre !


 

04 juillet, 2012

Vivre son rêve !

Mon projet de « Tour de France » à vélo en solitaire a pris forme à partir du 10 Juin 2010 au cours du Raid Atlantide.Cette randonnée de 1100 km entre Laruscade et Foix m’a fait côtoyer le Bassin d’Arcachon, les Landes, le Pays Basque et les Pyrénées (13 étapes, 2 jours de repos et 26 cols)… Pied à terre à Toulouse le 24 Juin au terme d’une équipée de 15 jours bien arrosée mais éblouissante (10 jours de pluie et le Tourmalet sous la neige !), qui a constitué un test concluant…
C’est donc très confiant que j’ai repris la route le 22 Juin 2011 à Foix pour entamer le Raid Tramontane. Ce circuit de 2400 km à travers Ariège, Catalogne, Languedoc, Roussillon, Provence, Alpes, Jura, Vosges, m’a conduit en Alsace (22 étapes, 4 jours de repos et 50 cols)… Arrivée à Strasbourg le 15 Juillet au terme de 26 jours de baroud très radieux (2 jours de pluie et le vent dans le dos dans le Galibier !).
Il me reste à boucler la boucle en effectuant le Raid Armorique à partir du 16 Juillet 2012 au départ de Colmar. Il s’agira d’un parcours de 2500 km environ à travers Vosges, Champagne, Ardennes, Nord, Picardie, Normandie, Bretagne et Vendée (26 étapes, 0 jour de repos et… 4 cols !) Après un automne en dents de scie et un hiver de galère, j’espère me présenter au départ en bonne forme et mettre un point d’orgue à mon équipée le 10 Août prochain à Laruscade, après 26 jours d’aventure…

Pour consulter mon itinéraire, ou si vous pédalez dans le coin, cliquez ci-dessous (Départ le matin vers 08h. Halte à mi-parcours et départ vers 14h l'après-midi).

Durant mon périple, RadioVélo effectuera ses reportages habituels… En feuilletant mon blog, cliquez sur les petits ®  puis cliquez sur  et vous en aurez un aperçu… Bonne route à tous, mettez votre casque… Et à bientôt, si vous le vélo bien !