27 août, 2012

Mon Tour de France : les bilans...


Bilan technique :
En 6120 km, 12 crevaisons (11 en 2010 et en 8 jours ; une seule en 2011 et en 2012). 1 chute en 2011 à 5 km du but. 1 réparation garde-boue remorque et 1 réglage dérailleur en 2010. 1 remplacement axe pédalier, chaîne, roue libre, câbles et patins de freins, en 2012. Les deux pneus ont fait le tour, mais sont usés (à l’arrière notamment).

La béquille de remorque est légèrement faussée à cause des espagnoles en folie rencontrées à Cannes en 2011… En 2010, le sac de remorque pesait 16 kilos, en 2011, 14, en 2012, 12 : un amaigrissement très apprécié dans les bosses !...
 
Un T-shirt perdu en 2011 ; une chaussette et un cadenas en 2012…Merci : à mes feux clignotants automatiques à l’avant et à l’arrière ; à mon rétroviseur (l’arme absolue !) ; à mes équipements d’hiver (collant, veste, gants longs) : 4°C au sommet du Tourmalet, dans certaines vallées des Alpes, de bon matin, et à Sainte-Marie-aux-Mines dans les Vosges ; à mes blocages antivol et à mon antivol spirale ; à mon indicateur de pente… à ma remorque mono-roue qui n’a pas faibli… à mon GPS, parfois farceur !

Bilan physique :
Tests d’effort et électro cardiogramme positifs avant le départ et au retour en 2010, 2011 et 2012. Poids stable. Accoutumance à la charge de travail (environ 100 km/jour) au bout de quatre jours de route. Aucun ennui musculaire ou tendineux. La plus forte consommation de boisson (eau !) : 16 bidons au cours de l’étape Port-la-Nouvelle/Pinet (86 km, mais 43° à Narbonne-Plage !). Sommeil profond : maximum 6 heures par nuit.
 



Avatars et difficultés : En 2010, 10 jours de pluie consécutifs et ininterrompus entre Blaye et Luz Saint-Sauveur !... Marche à pied dans les « petits cols du Pays Basque » (passages à 22% !). Descente verglacée du col du Tourmalet (20 cm de neige au sommet !) et glaciale du col d’Aspin (arrêt forcé à cause du froid !).
En 2011 : argent perdu (500 euros !) sur la piste longeant le Canal de la Robine entre Port-la-Nouvelle et Narbonne ; ascension du Galibier dans la tempête de vent (route coupée 3 jours plus tard pour 250 cyclistes de l’étape pré-Tour…).

 
En 2012 : Passage éprouvant des derniers cols des Vosges (vent violent)… Quatre jours de vent glacial et de face sur le plateau Lorrain ; marche à pied à Laon (voie pavée 12%), à Cassel (idem !), en Picardie, Normandie, Bretagne (passages à 13, 14, 17% !).
Traversée très « physique » de la Picardie (les « valleuses »), Normandie (la Suisse Normande) et Bretagne (le Massif Armoricain) : ce n’est pas du tout plat !